Que trépasse si je faiblis !

Chevalier en garde à l’appel du hèle,
Des passions parasites se défit,
Sa monture la force lui dû elle.
Escrimeur le geste décidé fit,
A la vaine chimère fendue aile,
Infligeant l’estocade au cœur des filles.
Epéiste au souvenir des duels,
Se préparant au plus grand des défis.

Matelots la boue par pelle draguèrent,
Et tels des beaux mâles qui s’entrechoquent,
Un capitaine entre tous ségréguèrent.
Pêcheurs, d’éclair prirent l’électrochoc,
D’un navire renforcé ils s’arguèrent,
Contre vents et marées un parechoc.
Marins voguant en mer entrent en guerre,
Flottes au raz-de-marée essuient le choc.

Guerrier par son épée les bas taille,
Prestiges et honneurs à lui offrons,
Pour que ne pas hésiter là-bas t’ailles !
Mercenaire intolérant à l’affront,
Au champ de reconnaissance il bat ail,
D’amincir la bourse pour lui souffrons !
Têtes brûlées fonçant dans la bataille,
Montjoie ! Saint-Denis ! Courage est au front !

Conquérant au sommet d’hégémonie,
De son autorité se voit déchoir,
Face à l’impitoyable félonie…
Vedette au drame sort son mouchoir,
Joue des violons et pipeaux symphonie,
S’effondre tristement de son perchoir…
Tartuffe sauvage que la foule honni,
Dans la médiocrité s’est laissé choir…

Colosse acharné à l’esprit sanguin,
Bien peu de pitié n’offre le vain cœur,
Sa main de fer terrasse le dégun !
Inventeur de l’art martial convainc heure,
De la flamme olympique a le béguin,
Son élégance passée ne devint qu’heurt !
Gaulois faisant de la vertu un gain,
Sort de tout combat de la vie vainqueur !

Publié le

dans

, ,