Dentellière à fin doigté détenu
Va ébaucher le croquis à la craie,
La dynamique vivante obtenue,
Le reprend en dessin peint et encré.
Un travail élégant et soutenu
A confectionner la robe échancrée
Qui vient la couvrir elle toute nue,
Sublimant sa divine peau nacrée.

Guérisseuse au patient scrute mercure,
Veille à son chevet des heures élonguant.
Pour évacuer le pus les plaies récure,
Equipée de masque, protections, gants,
Hydrate le vin tiré de l’arcure,
Masse la cueillette de félongue an.
Rituel de sorcellerie obscur,
Sa voix prononce les mots diphtonguant.

Cordon-bleu fait la faim carapater
Aux plats des produits frais décroissants,
Saladiers pleins de couleurs empâtées,
Pour tous remplir, prépare de surcroît cent,
L’odeur de la viande au four appâter
Les enfants et l’ouvrier accroît sang.
Devant ce festin, gourmets épatés,
La vitalité d’illusions croît sans.

Gardienne de fécondité aime amant.
Ses contractions et son cri vif oyez,
De l’existence vit le firmament,
Gemme accomplit, pour toujours la foi y est.
Naturel instinct de jeune maman,
Lit les poèmes de la nymphe Oye et,
Summum du sommeil semé somma mand,
Blottis gracieusement près du foyer.

Courtoises s’improvisant sommeliers,
Afin que les fêtes vous stimuliez.
Propageant vos sourires journaliers,
Un grand feu de joie partout vous brûliez,
Peuple du bonheur gravit l’escalier,
De lui le tissu social ficeliez
Jusqu’au plus précis détail fignoliez.
Ressuscitez l’esprit du sanglier !