Le Grenier de l’espoir

La machine de labour emboutie,
Voici là une tracassante affaire !
Par nature le problème engloutit :
Bête de trait la prairie abroutit,
Pour les cultures sa force confère,
A son maître offre un travail abouti.

Propageant la rumeur par la dépêche
Et offrant des libations par le vin,
Le protégeant, sa mort prochaine empêche,
Maraude l’affamé dehors repêche.
Ainsi la faim, la sentinelle vainc :
Enseigne à la canne qu’il agrippe aiche.

Vacillant dans le torrent de crémant
Il aurait fait que leurs cœurs chavirassent,
Coup de foudre frappa spontanément
Si la Matrone au déluge dément
Que dans les tonneaux l’amour macérasse,
S’ils souhaitent le boire immodérément.

Déesse à l’impulsion sécuritaire,
Permet le Devoir en simplicité
Sans se soucier de l’aspect budgétaire.
La générosité communautaire
Est fondement de l’authenticité
De nous, Français, un peuple identitaire.

Pour la Cité nos efforts concordons,
Notre terre et notre sang comme amants,
De la misère nos citoyens gardons :
Nos racines unies raccommodons,
Graine de charité au firmament,
Et puissent fleurir les cotylédons.

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