Hommes sensés face au déclin flagrant
Gain de muscle et régime planifièrent,
Travail sur soi, leurs âmes bonifièrent,
Pour affronter les esprits vinaigrant,
Vipères méprisant et dénigrant,
De leurs méthodes fourbes se méfièrent,
Instinctive colère sanctifièrent,
Possédant la force désintégrant.
Colosse bestial, divin gardeur,
Menait les puissantes troupes naguère,
Vers l’horizon de l’avenir voguèrent,
Déterminés vagabonds trimardeurs,
Impavides robustes faucardeurs,
Leurs efforts les ennemis subjuguèrent,
Nos sillons les sangs impurs irriguèrent,
Piliers primordiaux portaient les bardeurs.
Sages enragés chassant lubricité,
Liberté illusoire ils abattirent,
Encore chaud, les fers sociaux battirent,
D’ordre naturel domesticité,
Et faire preuve de sagacité,
Aux ajustements de formes débattirent,
Orateurs brutaux que le verbe attire,
Société garantit l’unicité.
Franc défenseur aux manières ringardes,
Le physique vigoureux, la voix rauque,
Celui qui à pleines dents la vie croque,
S’en va protéger la victime hagarde,
Des citoyens assure la sauvegarde,
Relation de protection réciproque,
D’abondance et de respect fait le troc,
Pour que tous la politique regarde.
Cavaliers aux fragilisés talons,
Chaotiques destriers chevauchâtes,
De cette course vous vous entichâtes :
« A la stabilité en quête allons ! »
Ainsi chacun foyer et étal ont,
Graal d’amour vos soifs vous étanchâtes,
Par l’exsangue vous vous rabibochâtes,
Havre de douceur, paisible état long.