Tuer les traîtres qui à l’ennemi ploient,
Et enfourcher au bout de l’empaumure
Tout ceux qui des Français plumeraient l’oie,
Pour ne pas être hantés par nos lémures,
Sont actes requis et de bon aloi.
Gardien de la paix enfile son armure,
Impulsion émanant du sang gaulois,
Fabrique de cadavres le fumure.
Force pour condamner les méjugés,
Ceux persécutant le peuple en son for,
Est tirée des instinctifs préjugés :
Coupables désignés sans métaphore,
Les terros, pédos et tueurs jugés,
D’un coup de guillotine un juste effort !
L’ordre accompli, l’obole est adjugée,
Bailli vagabonde pour un Piéfort.
Bourgeois orchestrant des atrocités :
Génocide et propagande hypocrite…
Contre eux opposons la férocité !
A cet effet, quelques lois manuscrites :
Frapper le vice avec pugnacité !
Riposter d’une insurrection spirite !
Les pendre à l’échafaud, nécessité !
France purgée que nos enfants héritent.
Voleur, escroc à l’honneur délavé,
Vile prostituée, tartuffe indécent,
Il est naturel de les enclaver.
A la débauche restons réticent,
Pour garder notre perversion clavée.
Loué lui qui, la vertu embrassant,
Va partout l’espoir et l’ordre emblaver,
Et préserver l’ensemble évanescent.
Juge menant l’innocent au saignoir,
Libérant l’assaillant. — Qu’on le rapporte !
Est réduit au statut d’urinoir,
Complice qui tout le monde insupporte !
Remontez la nouvelle au promenoir,
Pour que le Garde des Sceaux le déporte !
Il sera achevé à l’écharnoir,
Tonnerre ! Que les ténèbres l’emporte !