Pucelles saignées par l’orifice,
Attirant les amants naïfs car belles :
Lingerie, parfums, bijoux, artifices…
Un seul regard sur eux les ensorcelle.
Vos compagnies font les hommes ravis,
Et d’un doux baiser vos âmes se mêlent.
Comme par magie, le pilier gravit,
Déesses de beauté en bas crémés,
Désir de fertilité assouvi.
Observez donc votre empire essaimé.
Harpie ! Prêcheuse de maléfices !
Tu répands le mensonge et la grêle !
Nulle folie qui ne te satisfisses.
Toi, langue de vipère, maquerelle,
Dressant pour tes relations un devis,
Une infantilisée professionnelle,
Cuisses à l’air tapinant au parvis :
Contre nature craint de blasphémer,
Car à ton fils tu ôteras la vie !
Observez donc votre empire essaimé !
Héroïne qui la mort déconfisse,
Forte d’une puissance solennelle,
Pour l’avenir s’offre en sacrifice
Et se bat pour défendre ses prunelles.
Plaisirs de gourgandine proscrivit,
Elle épouse fièrement la vie réelle.
Avec son sang le destin écrivit :
De ses entrailles le divin gemmé,
Pure essence composant le lavis.
Observez donc votre empire essaimé.
Princesses ! Ecoutez, mes bienaimées,
La voix intérieure qui vous convie !
Cette douce chaleur de vos envies,
Ce dur labeur magnifiant la survie,
Observez donc votre empire essaimé !