« Donnons la 81-nième chance ! »

Bourgeois situés au-dessus des lois
Qui grâce à l’argent vont se pavaner ;
Voler les travaux d’ouvriers d’exploit ;
Notre trésor national vont vanner ;
Ruiner notre sang avec des métisses ;
Des hectares de forêt bétonner…
Ne sont pas inquiétés par la Justice.
Il est impossible d’être étonné
Lorsqu’on les voit dormir à poings fermés
Quand les pédophiles qu’un an ne prennent !
Et encore ! S’ils osent les enfermer !
Parce qu’avant même qu’on ne comprenne
Les preuves et les témoins disparaissent,
Les noms des suspects sont rayés des listes,
Les enquêtes sont bâclées par paresse,
Et enfin entre en scène le soliste :
Sérénade à la présomption d’innocence,
Requiem tire-larme aux droits de l’homme,
Marche funèbre à dégénérescence
Est de l’injustice le métronome.
Les juges sont faibles avec les forts,
Forts avec les faibles étant castrés,
Ils n’ont pas besoin de faire d’efforts
Pour demeurer sur leurs sièges encastrés.
D’être justes vont se faire valoir,
Percevant à la table des dessous
Au maître obéissant faire-valoir,
Trahissant leurs patries pour quelques sous.

Et aux cités rôdent les petits anges,
De leurs agissements d’emblée suspects
Partout où ils vont le monde dérange,
Lorsqu’ils ne partent pas trop tôt suce paix.
Petits soldats du massacre efficient,
L’air de rien, tranquillement nous déciment.
Privilèges guerriers bénéficiant,
La protection venant du haut des cimes :
S’ils sont menacés d’être mis aux fers,
Un séjour tranquille en chambre d’hospice
Leur est, par nos impôts, tout frais offert,
Pour qu’en cellule jamais ne croupissent ;
Si par mégarde ils tombent en prison,
Ils auront un vice pour les gracier.
« Les citoyens français nous méprisons ! »
Iront-ils se vanter pour remercier ;
Et s’ils ont l’ordre de quitter nos terres,
Nul ne fera appliquer ce procès
Car les traîtres imbus d’humanitaire
Veulent détruire le peuple Français.
« Donnons la quatre-vingt-une-ième chance !
La réinsertion est toujours possible ! »
Dans le temple de Justice triche hanse
De leurs complicités inadmissibles,
Avec leurs jugements semi-habiles
Organisent l’évasion d’allogènes
Récidivants crimes indélébiles
Sur la masse affaiblie aux œstrogènes.

Mais lorsqu’il s’agit du peuple autochtone
Ils ne font pas preuve de retenue :
La moindre voix face aux tyrans bâtonnent,
Tête sous l’eau nous sommes maintenus ;
Soutirer cent-trente-cinq sous d’amende
Qu’emmerdés au confinement s’échappent ;
Des milliers de radars nous commandent,
Sur nos épaules le plomb de la chape ;
Les parents de victimes se font suivre ;
Perquisition pour celui qui s’affiche
En possession de tel ou tel livre ;
Trois mois au trou pour coller des affiches ;
Neuf ans de taule à avoir proposé
L’idée d’être soi-même le gendarme ;
Ou perpétuité si vous osez
Contre notre ennemi prendre les armes…
Empêchant le peuple de se défendre,
De nous couler ils ont fait le serment,
Impossible d’enfiler un scaphandre,
Ils nous noient aux abysses du tourment.
Vampires en toge, cruels escrocs
Se propageant dans nos institutions,
De l’innocent à sa gorge pressent crocs,
Laborieux vivant dans l’abnégation.
Tandis que nos envahisseurs nous frappent
Tels des loups s’acharnant sur du bétail,
Sanguinaires nous passent à la trappe
Nous laissant pour mort au champ-de-bataille.

Au citoyen est réservé l’enfeu,
Et à l’injuste esprit dans la torpeur
Une grande pile de bois suiffeux.
Âme brûlée s’évacue en vapeurs,
Cendres à la rivière constituent
Le limon qui fait pousser notre flore
Retour à la source par feu de vertu
Est le rite qui le traître déflore.

Publié le

dans

,