Esdinelle : Fête du solstice d’hiver

Les nocturnes jours glacés arrivèrent :
Neige tombe, arbres se dévêtissent,
Faim et froid chaque année récidivèrent.
Souffler sur les braises subreptices
Aidant Gaulois que libéraux privèrent
Afin que l’amitié au four rôtisse,
Fraternité chauvine cultivèrent
Lors d’Esdinelle, d’hiver le solstice.

Spirituel et plaisir se mêlaient
Le pion sous le nez des escrocs damèrent.
A table, l’hydromel à flot coulait,
Les succulents légumes entamèrent
Avec gésier et poitrine de laie.
Cuisinières papilles sublimèrent,
Prirent soin du foyer comme il fallait,
Matrones la sève de pain gemmèrent !

Barde jovial jouait de la flûte
Dans la demeure de l’Olympe où pond
La ravissante femme qui vous plûtes
Et qui vous donna un joli poupon.
Dessous des jupons les enfants chahutent,
Jeunes tempêtes le vent en poupe ont !
Enchantements votre couple reçûtes,
Maison et berceaux sont entre époux ponts.

Marchant lentement sous le temps pluvieux
Recouverts de longs manteaux de plumage,
Les pèlerins font les renards envieux,
Odeurs de charcuteries et fromages,
Tant qu’ils peuvent se laissent démarcher.
Alors la roue de la vie consume âge,
Au centre du village allume archée
Brûle l’effigie pour leur rendre hommage.

L’abondance car nous nous entraidons
Faisant que personne ne manqua d’eau !
Notre sang et nos terres inféodons,
Naviguons côte à côte jusque hadaux !
A nous voir à tout moment décidons
De la famille le sceau pourpre aisant !
De cadeaux le sapin enguirlandons !
Plongeons tous dans le bonheur à présent !

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