Mabon : Fête de l’équinoxe d’automne

Noisette or, rouge brune société,
Citoyen au pinacle de gaité,
Aux châtaignes il faut faire l’accueil.
On ne doit pas voir Mabon en écueil :
Les derniers rayons de soleil fêtés,
Crépuscule sur flaque reflété,
Faire des feuilles mortes le recueil,
Envoyer la canicule au cercueil.
Empyrée flamboyante aux cyprès part,
Mes cieux qu’une robe pourprée pare.

S’adapter aux saisons alimentaires,
De la souveraineté une artère,
Nature qui évolue et qui noce.
Chaudron en fonte, intrinsèque inox,
Il faut des denrées faire l’inventaire,
Fromages, pains et vins de caractère,
Pour éviter de ronger l’équine os
Et passer tranquillement l’équinoxe.
Matrone vendange le pampre épar,
Mes cieux qu’une robe pourprée pare.

Rosée d’étoile pousse le nostoc,
Fraîcheur dans l’atmosphère passe toque,
Douce brise les nuages cotonne,
Temps gris, mélancolique et monotone.
Puis, formation d’un cumulus mastoc,
Transperçant le ciel l’électrique estoc,
Bastonnade étonnante et tonneaux tonnent.
En déluge les gouttes pelotonnent,
Averse du soir les nappes répare,
Mes cieux qu’une robe pourprée pare.

Pelé poireau en soupe désaltère,
Confiture dévoile le mystère,
Nue moite qui vient mon coeur rompre épars,
Mes cieux qu’une robe pourprée pare.

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