Reine-Mère, fontaine de vie

Reine-mère équipée s’élance dans l’arène,
Folle de rage, elle combat les chimères,
Endurant déterminée les douleurs amères.
Matrone bien volontiers son énergie draine,
Et devient de cette terre la suzeraine,
Par cette indispensable relation mammaire.
Fontaine de vie est une source primaire,
Afin d’assurer une existence sereine.

Arbre divin qui voit l’aube de l’être éclore,
Doit distribuer les fruits du labeur dans chaque ouche,
Au fil des saisons, chaque année développa couche.
Chêne solide aux branches fleuries du siècle hors,
Va le feu de forêt des dégénérés clore,
Détruit les stériles arbres, terrain acquis.
Domination par la nature gêna qui ?
Prélevez sous son écorce, ne gemmez que l’or.

Sentinelle du bastion promène son landau,
Agréable odeur de pain répand le fournil,
Dans la clairière le soyeux cheval henni.
Vigie de l’accalmie fredonnant un lent do,
Atmosphère paisible le long du plan d’eau,
Au loin, un pêcheur à sa ligne consacre aiche,
Dissimulée dans un bosquet, une baraque rèche,
Au seuil, la sorcière en robe moulant dos.

Divinité de douceur ayant Sylphide ailes,
Installe l’enfant sur ses délicats coussins,
Le cadre radieux d’un environnement sain.
Ange-gardien n’hésite pas à faire fi d’elle,
Pour apaiser de son enfant le bifide hèle,
Pour qu’il s’épanouisse lui donne son blanc-seing.
Elle est sa nourrice, son prof, son médecin,
Et donne jusqu’à sa vie, déesse fidèle.

Artiste sculpte la statue et la champlève,
Des ténèbres dévoile les blancs éléments,
Voilà un amour qu’elle offre immodérément.
Préceptrice lui transmet, l’éduque, l’élève,
Lui offre un bouclier, une armure et un glaive,
Le projette vers l’avenir spontanément.
Pour son bien, il s’en rendra compte forcément,
Citoyen en devenir formant la relève.

Publié le

dans

,